Afin de limiter son impact écologique et d’en réduire la production initiale, le plastique doit impérativement être valorisé en boucles circulaires. REPLACE souhaite faire la promotion d’un usage raisonnable et responsable du plastique notamment en créant des solutions de recyclage pour les plastiques multi-composants dont la finalité serait de créer une nouvelle matière produite en circuit court, au plus près des sources de rejet de la matière première par les acteurs des filières concernées et dans des unités de production petites, légères, adaptables et faiblement consommatrices d’énergie. Cette nouvelle matière constituerait le socle d’une économie nouvelle participant à la réduction du gaspillage des plastiques complexes et de la pollution qui en est issue. Le design de cette nouvelle matière, pensé « du local vers le local », est la garantie d’une protection maximale de l’environnement : il soustrait du plastique à la nature et évite, dans le même temps, de lui soustraire des ressources naturelles.
Cibles
Communes ou collectivités (EPCI, département, région)
Gestionnaires de zone d’activités
Industriels voulant valoriser leurs déchets
Cas d'usage
Une collectivité territoriale éprouve le besoin de renforcer ou de remplacer la signalisation routière sur son territoire tout en faisant le pari d’un développement à l’empreinte écologique réduit. Grâce à la revalorisation de la matière plastique à multi-composants, cette même collectivité peut faire le choix d’une fabrication de poteaux pour panneaux de signalisation à faible impact écologique à partir de matières plastiques recyclées par la solution REPLACE.
Créée en novembre 2019, REPLACE a pour ambition d’industrialiser le concept “du local vers le local”, en créant une nouvelle matière produite en circuit court, au plus près des sources de rejet de la matière première.
Afin de répondre aux différents besoins des collectivités comme des concepteurs de solutions, le catalogue référence des solutions à différents stades de maturité.
Prototype fonctionnel : le concepteur de solutions a une première version de son produit et service, mais ne l’a encore jamais expérimenté en conditions réelles.
Le concepteur de solutions cherchera ainsi un premier terrain d’expérimentation pour tester et améliorer son prototype, voire se placer dans une logique de co-construction avec la collectivité pour répondre au mieux aux besoins des clients et utilisateurs finaux.
La collectivité peut, dans ce cas, bénéficier d’une amplitude plus large pour exprimer ses besoins et adapter la solution à ses usages.
Produit/service testé en conditions d’usage : le concepteur de solutions a une version avancée de sa solution, qui a déjà été testée et améliorée via des retours utilisateurs.
Le concepteur cherche éventuellement à creuser de nouveaux usages de sa solution afin de pouvoir l’adapter au mieux à une diversité de besoin et à multiplier les références terrains afin de pouvoir entrer sur le marché plus facilement.
La collectivité bénéficie d’un produit/service plus mature qui nécessite, normalement, moins d’ajustements de la solution et d’itérations.
Produit/service commercialisé : le concepteur de solutions commercialise déjà sa solution.
Le concepteur peut bénéficier d’une expérimentation pour étudier de nouveaux usages de sa solution pour s’ouvrir un nouveau marché.
La collectivité peut dé-risquer un acte d’achat et étudier les bénéfices de la solution en prenant le temps de tester la solution en conditions réelles, pendant une période de temps finie.
Alternativement, la collectivité peut décider d’acheter directement la solution. En fonction des montants engagés, cela peut éventuellement s’inscrire dans un marché de gré à gré. L’expérimentation « Achats innovants » permets notamment aux acheteurs de passer des marchés négociés sans publicité ni mise en concurrence préalable pour leurs achats innovants d’un montant inférieur à 100.000 euros.